Récit n°12 – De petits villages en grandes cités

Premier jour en terre lyonnaise. Le retour dans une métropole nous perturbe un tantinet.

Passer de la montagne à la ville, ça décoiffe. Ce vendredi nous étions plongés dans un décor blanc et silencieux, nous suivions des routes de campagne où l’un de nos seuls compagnons fut un malheureux sanglier renversé. Ce samedi nous voilà happés par le rythme de la cité lyonnaise. Perdus dans le métro nous nous mettons à nous agacer des bruits assourdissants. Nous nous égarons même. Partis depuis deux semaines, ayant pourtant séjourné deux jours sur Grenoble, nous voilà transformés. Tels deux indiens dans la ville. 

Nous avons troqué nos sac à dos et nos après-ski pour une tenue plus citadine. Une recette de porc au miel défile sur un écran géant, sous terre. Habile et utile la communication des transports en commun lyonnais. Dire que la ville est bondée serait mentir. Vendredi soir nous étions seuls sur les routes du centre-ville. Et ce samedi nous sommes peu nombreux sur les hauteurs, au coeur de Notre-Dame de Fourvière. Les fêtes occupent bien les lyonnais. 

Parfois nous rêvons de nous installer à une table

Boire un café en terrasse, tout le monde en rêve. Et avec ce froid ce serait d’ailleurs plutôt à l’intérieur d’un salon de thé ou d’un restaurant que nous aimerions nous attabler. Face à la basilique de Lyon un restaurant vitré, éteint, nous fait de l’oeil. Et dans le vieux Lyon des bouchons, bistrots et autres petites échoppes culinaires raviraient notre palet. Mais les portes sont closes. Ou que nous passions, ces fermetures nous attristent. Cela ôte à un village ou une ville un peu de son charme, et surtout beaucoup de sa convivialité. L’hiver et ce qu’il a de plus triste prend d’autant plus de place. 

Adieu les quenelles, la soupe à l’oignon gratinée ou le saucisson brioché. Désormais il faut penser à emporter son repas, ou encore se cuisiner soi-même ses petits plats. Pour réchauffer nos estomacs languissant, bien heureusement, les pâtisseries, chocolateries ou boulangeries sont ouvertes. La tarte aux pralines nous attend quelque part, pour combler notre appétit de recettes locales.

@inessotopro

2 commentaires sur « Récit n°12 – De petits villages en grandes cités »

  1. Oui sans transition de ces magnifiques petits villages pavés à Lyon ça a dû être violent!! La montagne a dû vous faire un bien fou ! Merci de partager tout cela avec nous et dommage en effet de ne pas pouvoir vous attarder dans un bar ou apprécier les jolies tables de France 🇫🇷

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