Dernier jour pour nous dans le sud du Jura. Ce mardi nous prendrons la route de la Bourgogne.
« L’avantage, c’est qu’il retient la poussière. » Quatre de ses balais miracles sont accrochés à son utilitaire, tête vers le ciel. Le marchand, lui, discutaille avec des potentiels acheteurs. Un peu plus loin, un jeune homme vend des corniottes, petites pâtisseries confectionnées à partir d’une pâte à choux sur un fond de pâte brisée. Ces dernières sont la spécialité de la ville de Louhans. Oui, nous revoilà le temps d’un marché, en Saône-et-Loire.

La commune est classée parmi les Plus beaux détours de France et à raison. Son centre-ville pavé possède un glorieux passif de marchandage. Témoins de cette époque, 157 arcades ou encore l’église Saint-Pierre, en briques rouges et à la toiture vernissée. Mais en ce lundi, il n’y a pas foule. Sommes-nous arrivés trop tard ? La température qui avoisine les -3° est-elle rédhibitoire ? Ou serait-ce, ni plus ni moins, le coronavirus, encore lui, toujours lui ?

Lac et coucher de soleil
Nous continuons notre chemin. Le président d’une coopérative nous attend pour parler Comté. Il aurait été bien saugrenu de notre part de partir sans une discussion autour de cette emblème. Devant les imposantes meules, c’est aussi l’odeur d’ammoniaque qui chafouine le nez.

Après ce reportage enrichissant il est temps de prendre le chemin du retour. Surgit alors un panneau : lac de Vouglans. « Ah mais tu l’avais noté sur l’itinéraire ! » Et hop c’est parti pour un détour. Un détour qui ne nous fait admirer qu’une infime partie du troisième plus grand lac de France, avec ses 35 km de long !


Nous reconnaissons petit à petit la route. Les prés sont encore givrés, mais une gommette blanche apparait derrière le fin voile nuageux. L’astre solaire est là. Prêt à nous offrir un sublime coucher de soleil là où notre aventure dans le Jura a commencé, au belvédère du Chanelet.
Encore de beaux endroits à découvrir !
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