Hors-saison touristique, en plein hiver, avec un couvre-feu à 18h dû à une crise sanitaire, nous nous sentons parfois un peu comme les seuls voyageurs du pays.
Tout est plat en Côte-d’Or. Enfin, relativement plat. Nous longeons des plaines vertes, sur des petites routes droites. Quelques villages sont traversés, pour la plupart des cités-dortoirs, comme endormies lorsque leurs habitants ont rejoint le travail. En voiture on en voit des choses lorsque l’on n’emprunte pas l’autoroute. Côté passager, nous avons tendance à coller notre nez contre la vitre. Une manière de voir les jardins dégagés, les collections de statuettes en porcelaine accrochées au mur des maisons, les jeux d’enfants désertés. Mais le froid fait fuir le monde, et tout ces décors semblent inanimés.
Hé oh, il y’a quelqu’un ?
Bien conscients que notre voyage professionnel est un privilège, nous déambulons de départements en départements. Hors-saison touristique dans un monde sans coronavirus, nous nous serions déjà sentis à part. Mais aujourd’hui, nous nous sentons parfois seuls au monde. Un avantage dans des lieux généralement bondés, une opportunité de saisir des ambiances différentes et plus brutes.




Souvent, nous nous trouvons devant des portes closes. Celles des musées, des monuments, des restaurants et bars. Nos reportages nous permettent aussi d’en ouvrir d’autres. Celles de la fabrique de moutarde Fallot à Beaune, d’une cave du village de Pommard. Celles de belles histoires. Finalement, notre « tourisme à nous » se fait aussi de cette manière. Car chaque reportage que nous réalisons nous permet de mieux appréhender le territoire que l’on traverse.
Un climat particulier en effet qui ne fera qu’ajouter du singulier à votre voyage 😘
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Vous serez peut-être les seuls à faire cette cavale extraordinaire de cette manière !!!
Et dans ces conditions 😀
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