Deux jours que nous sommes en Vendée. Deux jours depuis lesquels le temps semble s’être arrêté.
Ranger nos habits dans un placard, ça faisait longtemps. Acheter du frais en plus grande quantité aussi. Loin d’être à plaindre dans notre quotidien de voyageurs, nous apprécions de nous poser un peu plus longtemps quelque part.
Un peu déserte. La résidence dans laquelle nous logeons est principalement peuplée lors des vacances. Seules quelques maisons sont éclairées le soir. Le spectre lumineux du phare voisin vient rayer la cour, lorsque nous dinons.
Deux jours que nous sommes là. Si peu et si longtemps à la fois. Le temps semble s’être étiré. En ville toute la vie commerçante est figée. Sur le chemin qui nous mène à la plage, les pins se courbent sur notre passage. Ici et là, me montre Julien, sont habituellement garées les centaines de voitures.
La plus belle plage du monde. Selon le paternel de mon vendéen de partenaire. Le long du parking attenant La Terrière, c’est ainsi qu’elle se nomme, un panneau indique « Chemin de la vague ». Sourire.



Certains s’essaient difficilement au cerf-volant. D’autres plongent leur canne dans l’eau salée. Un ballon est bringuebalé entre les pieds de jeunes enfants. Nous nous serrons sur un banc, tourmentés par le vent.
Ici tout est calme sans les touristes. Et l’apaisement me gagne. Une tempête arrive peut-être. Mais d’ici là, nous serons reposés.
En effet, la plage est magnifique …. Bon repos, vous allez pouvoir recharger les batteries à mi-chemin de votre périple …
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