Guingamp dans les terres. Tréguier au bord du fleuve Jaudy. La presqu’île de Plougrescant. Nos allées et venues à travers les Côtes-d’Armor.
À la plage, j’ai la tête dans les coquillages. Je finis par lever la tête, lorsque nous quittons les galets pour un chemin de terre. Qui vois-je ? L’homme au pantacourt. Il me semble que son vêtement était rouge sur l’Île-de-Bréhat, et qu’il est jaune sur la côte de Plougrescant que nous longeons. Celle qui marche au côté de ce moustachu tient toujours le chien touffu en laisse. Que la Bretagne est petite.
Un peu de chronologie dans ce récit, commençons par le commencement. Au lever, une phrase trotte dans ma tête : « En avant Guingamp. » Le café ne fait pas fuir cette rengaine. Je l’ai toujours eu quelque part dans un coin de mon cerveau, comme s’il s’agissait d’une expression. Alors qu’il s’agit de l’équipe de football de la ville éponyme.




Guingamp. Une fois la voiture garée, c’est d’ailleurs la première chose que nous voyons. « En avant de Guinguamp », sur la vitrine du club breton. En face, le bar des Sports à la façade grise. En centre-ville une passerelle de 180 m surplombe le Trieux. Des belles maisons, quelques habitants. « Autant que de supporters », plaisante Julien.
Coincée entre les rochers
« Non non, pas moi. » En réponse à mon titre… C’est une maison qui vit entre deux mottes de pierre. Elle est l’une des attractions de la balade en contrebas de Plougrescant. Sur le chemin bordé de fleurs, d’autres bâtisses sont érigées à proximité de ces rochers. Un peu rosées, ces pierres polies par les eaux se jettent dans la Manche, s’émiettent sur les plages de sable blanc. Et les vagues viennent s’y briser. Un spectacle hypnotisant.



La brise fraîche de cette balade a ravi nos deux estomacs bien remplis. Nous nous étions arrêtés plus tôt sur un coup de tête. « Tréguier, village de caractère », indiquait un panneau sur notre route. Pas déçus pour un sous nous avons pénétré dans sa cathédrale au vitrail immense. Les petites maisons de pierre, les quelques autres à colombages nous ont alors rappelé Guingamp.
Et le marché de Tréguier ! Que de beaux étals, de haut en bas de la cité. Nous voilà avec nos galettes que nous avalons face au fleuve côtier Jaudy, les cheveux fous emportés par le vent. Et c’est ici que nous revoyons pour la première fois, l’étrange gaillard au pantashort. Celui-là même, toujours aussi énigmatique. Comme sorti d’une bande dessinée.




Toujours aussi belle la côté bretonne …
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