Exploration de deux communes du sud Finistère ce mardi. Pont-Aven et Concarneau.
Il y a eu le chaos de Huelgoat. Et ce mardi celui de Pont-Aven. Ce qui me laisse à penser comme Mylène, que tout est chaos. Blague à part, les deux entassements naturels et désordonnés de rochers granitiques n’ont pas grand chose à voir.
Celui de Huelgoat, en pleine forêt, était beaucoup plus imposant par la taille. Mais la taille ne fait pas tout. Pont-Aven et son charmant fleuve de l’Aven ont su tirer son épingle du jeu et séduire les artistes. La « cité des peintres » a notamment vu passer plusieurs fois Paul Gauguin.
On comprend pourquoi. Les pérégrinations de l’eau, cet élément aussi impétueux que calme entre les rochers, son port, ses moulins, lavoirs et autres belles bâtisses font de ce village un lieu charmant.
La ville close
Pas de chaos à Concarneau. Ici c’est plus la rigueur architecturale de Vauban qui fait office de patron. La cité fortifiée qui date du XVIIe siècle est construite sur un îlot qui est le coeur de l’ancienne ville. Aujourd’hui bien plus étendue que ce petit lopin de terre.
Une seule voie terrestre relie la ville close à la terre. Aux abords de la grande porte, le blason de Concarneau représentant trois haches rouges flottent entourées de canons. Un peu plus loin, trois gilets jaunes font front. Un cri de guerre retenti, les membres d’Amnesty International, doudounes fluo sur le dos, se motivent avant d’avaler les refus.
De notre côté, le ventre plein après avoir avalé quelques gâteaux bretons, nous rentrons à Quimper. Ce soir j’attends la liste de l’équipe de France. Demain à nous les terrasses et les musées.
Comment est votre blanquette ? 
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