Récit n°118 – Colore le monde

Un week-end en Loire-Atlantique. De Saint-Nazaire à Pornic. De Nantes à Trentemoult.

« Sublime. » Voilà le mot choisi par Inès pour décrire Nantes à ses parents. Elle l’attendait cette ville de Nantes. Et je crois qu’elle n’a pas été déçue. Contrairement à la météo, elle n’a pas changé d’avis au fil du week-end.

Installés à la terrasse d’un restaurant nous mangeons tranquillement. Soudain, un bruit retentit derrière moi. Les yeux de mon acolyte s’écarquillent. L’éléphant est de sortie. 12 mètres de haut, 8 de large et 21 de long. Il attire les enfants comme des mouches sur un pot de miel. Inès… En fait partie, le sourire aux lèvres. Avec ses 48,4 tonnes d’acier et de bois (tulipier de Virginie et tilleul), le grand éléphant est la figure emblématique d’une des attractions les plus connues à Nantes : les machines de l’île.

Né de l’imagination de François Delaroziere et Pierre Orefice, ce projet artistique se situe à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site des anciens chantiers navals de la ville.

Nous voilà dans les entrailles de la galerie. Une araignée s’active. Durant plus d’une heure, c’est tout un bestiaire mécanique qui va se mouvoir devant un public subjugué et intrigué. Caméléon, héron ou encore fourmi, le panel est varié. En réalité, celui-ci correspond aux futures attractions de l’arbre aux Hérons. Lancé en juillet 2017, ce nouveau projet sera implanté sur le site remarquable de la carrière Chantenay, en bord de Loire. Un arbre de plus de 30 mètres de haut. Un restaurant mais donc aussi un bestiaire animé feront de ce lieu un nouvel endroit fort de Nantes, à l’horizon 2025.

Couleurs par-ci couleurs par-là

Robe vert d’eau et gilet corail. Dans l’enceinte des remparts de Guérande, la ville connue pour son sel, Inès trouve son bonheur dans un petit magasin. Autour de nous, cela grouille de monde en ce dimanche de week-end prolongé.

Beige est le matou. Dans le quartier surnommé « la petite Havane », nous nous promenons. Un peu abrités des fortes rafales de vent qui souffle sur Saint-Nazaire, la ville portuaire, nous découvrons quelques belles maisons, épargnées par les ravages de la guerre. Un chat tigré de couleur beige nous emboîte le pas un moment, avant de s’éclipser. Sur le départ nous croisons un énorme paquebot en construction et une gigantesque grue rouge. Démesure.

Grenadine et blonde. Sur les quais du charmant port de Pornic, avec vue sur le château, nous commandons. Une grenadine et deux pintes de blonde. Une commande devenue régulière. Une commande qui interloque toujours le serveur.

Zèbre et orange. Trentemoult. Ancien quartier de pêcheurs devenu quartier pour bobo. Situé sur les bords de Loire dans la commune de Rezé, avec une vue superbe sur Nantes, le quartier abrite tout un tas de maisons colorées. Pourtant pas si belles au niveau architectural, cette explosion de couleurs invite à la pérégrination entre les vélos et les pots de fleurs. Jusqu’à me retrouver devant ce cinéma exigu qui me rappelle que oui, on peut y aller. Et que oui, j’y suis retourné. Drunk n’était pas un rêve, Drunk n’était pas une nuit d’ivresse.

@jvaurillon

Un avis sur « Récit n°118 – Colore le monde »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :