Récit n°127 – Soif de grandeur

Bourges nous a présenté Jacques Coeur et son palais. Rencontre suivante avec Richelieu, dans un village qui porte son nom. Deux hommes de pouvoir et d’ambition architecturale.

La coquille Saint-Jacques en référence au prénom. Un coeur en lien avec le nom. Deux symboles qui, unis, forment le blason de Jacques Coeur. Blason qui apparaît au dessus des cheminées, symboles qui tapissent les murs de son humble demeure. Le palais de l’habile commerçant en impose dans le centre de Bourges. 

Celui qui deviendra Grand Argentier du royaume sous Charles VII, a laissé sa trace un peu partout dans la ville qui l’a vu naître. Son palais est le témoin de son statut et de sa réussite. Bien qu’il ne semble pas être le plus charmant des personnages, accusé d’un crime, de trahison envers le roi, il fut tout de même le premier à établir des relations commerciales avec les pays du Levant. 

Des pas de danse, de la musique résonne dans la petite cour du palais. Sur les façades en pierre, des arbres exotiques et des personnages sont gravés. Tout comme sur le mur d’entrée, un homme et une femme semblent représenter le couple Coeur. L’intérieur est astucieux, les appartements sont reliés par un couloir. La charpente de bois serpente en certaines pièces. Jacques a su tirer son épingle du jeu, et il nous en met plein la vue.

Derrière la pierre, des hommes

Louis XIII remercia son ministre le Cardinal Richelieu en lui faisant édifier un bourg entouré de murailles. Sept kilomètres de muret que nous longeons sans fin avant de pénétrer dans le village désormais nommé Richelieu. Voici un autre homme qui a su tirer le meilleur de ses relations intimes avec la royauté.

Bel ensemble, un château dans un parc de 475 hectares et une ville pour les nobles proches du cardinal forment ce village. Si le domaine a aujourd’hui disparu, la grande étendue verte se visite. Face à l’entrée, la statue de l’illustre. Une fois les remparts passés, nous rentrons dans la cité.

Long et droit, le boulevard principal dessert deux places. De part et d’autres, des hôtels particuliers se font face. Les portes ouvertes nous font découvrir une vieille chapelle ou encore une arrière-cour délabrée. La vision des halles du 17e pimente la traversée du bourg. Vu de haut, cette concentration de bâtiments forme un rectangle, strié de rues perpendiculaires. Un plaisir visuel…pour les maniaques. Un exemple qui s’ajoute à la longue liste des chefs d’oeuvres d’humains souhaitant marquer la postérité.

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