Quand la sucette devient délice, c’est une Niniche !

La maison d’Armorine, entreprise à taille humaine créée sur la presqu’île de Quiberon, en Bretagne, confectionne des douceurs sucrées depuis 1946. Coup de langue sur leur produit phare.

Une chaude nuit d’été. Une légère brise sur la plage de Quiberon. Une nuée de badauds, grands et petits, sont attirés vers la lumière d’une échoppe. Les pieds dans le sable, il tourne… Le caramel.

Nous sommes dans la France d’après guerre, en 1946, la population a besoin de réconfort. Quoi de mieux que le sucre ? Yvonne et Raymond Audebert, confiseurs de métier l’ont bien compris et sautent sur l’occasion. S’ils commencent par une simple table sur la plage, l’engouement s’envole vite pour leur sucette au caramel beurre salé.

Nommée Niniche, le bonbon allongé se consomme chaud les soirs d’été, mais aussi froid, tout le reste de l’année. « Et il plaît à toutes les générations ! On voit même des grands-parents faire découvrir la confiserie à leurs petits-enfants, alors qu’ils en consommaient eux aussi, étant enfants », explique Héléna Aubault, vendeuse dans la boutique aux allures vintage.

Des sucettes mais pas que !

Outre les différents parfums des sucettes de la maison d’Armorine, qui vont du classique caramel au nougat sésame en passant par la violette, la groseille ou même le mojito, la maison bretonne possède une palette de sucreries à en faire perdre la tête à plus d’un !

Notamment le Salidou, ce petit caramel tendre qui est « un vrai caramel, avec de la matière », tient à préciser Coralie Le Govic, responsable qualité. « Celui-ci on peut le mettre de partout. Dans une tarte aux pommes, un filet mignon, des tartines au chèvre car il existe aussi en crème », précise Héléna.

La qualité comme talisman pour durer

Depuis plus de 70 ans, et après plusieurs générations, la maison d’Armorine est toujours là. En quelques chiffres aujourd’hui, c’est plus de 50 parfums de Niniche, 700 tonnes de produits finis par an et 1 200 revendeurs en France et à l’étranger (6%).

« On fait aussi beaucoup d’à façon* », indique Coralie. Le caramel de La Trinitaine, les sucres d’orge pour La Durée. La qualité de cette entreprise à taille humaine a fait mouche au fil du temps.

« C’est la même recette depuis le départ. Il n’y a pas de conservateurs. Pas de E, on ne travaille qu’avec des arômes naturels. Et ça depuis 1946 », lance Coralie. « Sucre, sirop de glucose, lait, beurre, crème, des choses très simples » sont donc associés à un savoir faire qui se transmet aussi au sein de l’équipe d’une quinzaine de personnes à la production.

« Il y a par exemple Ludovic qui a 19 ans de maison, maître confiseur, mais quelqu’un de motivé peut venir et apprendre au sein de l’entreprise. » Une société à taille humaine, une mise en avant des bons produits de la Bretagne, la recette de la maison d’Armorine semble simple… Mais bonne.

*Le travail à façon est une relation de travail qui voit un artisan produire des marchandises sur les ordres d’un marchand qui se charge de leur commercialisation.

@jvaurillon

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